Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Camargue
Dans le delta du Rhône, la Camargue, couverte d'étangs, est la contrée des taureaux gardées par les gardians sur chevaux gris.
Les taureaux camarguais se reconnaissent à leurs cornes pointées vers le haut.
Pour les vacanciers, des promenades à cheval sont proposées dans les nombreux mas. On peut aussi faire une croisière sur une péniche aménagée (Isles de Stel, à Aigues-Mortes).
La camargue est aussi la contrée des flamants roses, de différents volatiles (dont des ibis) et ragondins qui trouvent le terrain marécageux à leur goût.
Ne pas manquer le parc ornithologique.
La maison des gardians, au toit de chaume surmonté d'une croix, est atypique.
L'emblème de la Camargue se retrouve un peu partout. Elle est composée d'une ancre (symbole de la mer) qui passe par un coeur (symbole de l'attachement des Camarguais à la Camargue) et se termine par trois fourches de gardians (symbole des gardians. Ces tridents servent à diriger et trier les taureaux).
A l'est de la Camargue, on trouve les salins composés de camelles (entassements de sel pouvant atteindre 8 m de haut).
Les Saintes-Maries-de-la-Mer
Une visite aux Saintes-Maries-de-la-Mer est intéressante. Moins pour les plages nudistes que pour son église fortifiée qui abrite une statue des Saintes-Maries et une statue de Sainte-Sara, la sainte patronne des gitans, qui viennent d'ailleurs s'y réunir en son honneur chaque année en mai.
Ci-dessous, une version provençale de l'arrivée des Saintes-Maries en Gaule :
Saint-Lazare (qui a été ressucité par le Christ), Sainte-Marthe (la soeur de Saint-Lazare), Sainte-Marie-Madeleine (Marie de Magdala qui avait été délivrée de 7 démons par Jésus, était présente à la crucifixion, à qui le Christ ressucité est apparu en premier, et qui serait une seule et même personne avec à la fois Marie de Béthanie, la soeur de Lazare et Marthe, qui essuya les pieds du Christ avec ses cheveux, et avec une troisième Marie, pécheresse repentie, mais cette théorie est très discutée), les Saintes-Maries : Marie Salomé (mère de Saint-Jacques le majeur, le Saint de Compostelle en Espagne, et de l'apôtre Saint-Jean) et Marie Jacobé (mère de l'apôtre Saint-Simon), leur servante Sainte-Sara, Saint-Maximin et sans doute d'autres personnes (dont peut-être Saint-Trophime, premier évêque d'Arles) sont mis dans une barque sans voile, ni rame, puis chassés de la Palestine en 48. L'embarcation, livrée à elle-même serait arrivée près des Saintes-Marie-de-la-Mer. Les naufragés se seraient séparés : Saint-Lazare à Marseille, Sainte-Marthe à Tarascon et Sainte-Marie-Madeleine à la grotte de Sainte-Baume alors que les Saintes-Maries restèrent sur place.
Rm : une autre version indique que Marie-Madeleine et Lazare n'étaient pas avec les Saintes-Maries et seraient arrivés séparément en Gaule. Mais aucune des deux versions n'a pu être confirmée et l'hypothèse d'une légende est aussi émise...
Il y a de nombreux restaurants dans les rues aux murs blancs de la ville. On y sert du taureau.
Ci-dessous, près des plages, la statue d'un taureau dirigé par un gardian sur son cheval.
Dès qu'il fait beau temps, l'affluence devient impressionnante : il y a beaucoup de monde.
Aigues-Mortes
La ville est une bastide fondée par Louis IX (Saint-Louis) en 1240 pour lui servir de port afin de se rendre en croisade.
Après sa mort, son fils fait entourer la ville de remparts en quadrilatère.
L'église Notre-Dame-des-Sablons a été construite sous Louis IX dont elle abrite une statue.
