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Titi ninja au Japon

Japon

Kyoto, "la ville capitale"[Unesco][+]

Kyoto, nichée dans une couronne de montagnes, a été fondée en 794 par l'empereur Kammu qui y instaure sa capitale auparavant à Nara où l'importance des moines bouddhistes devenait de plus en plus forte. La ville est nommée Heian-kyo, "la capitale de la paix" et est construite suivant un plan en damier. Elle est appelée Kyoto, "la ville capitale", à partir du XIème siècle. En 1603, le shogun Tokugawa Ieyasu, déplace le siège du shogunat à Edo (qui deviendra Tokyo) mais Kyoto reste la capitale impériale jusqu'en 1868 et la restauration Meiji. Préservée des bombardements pendant la seconde guerre mondiale grâce à l'intervention d'un conseiller de la maison blanche, Kyoto a gardé une grande richesse culturelle avec de nombreux temples. Elle réserve ainsi de charmantes visites et doit être extraordinaire avec la fleuraison des cérisiers (sakuras) en avril... Juste un peu dommage pour toutes ces lignes électriques qui courent sur les toits de la ville et mériteraient bien d'être enterrées. A noter qu'il est impossible de visiter tous les points d'intérêt en peu de jours (même les sites classés à l'Unesco sont trop nombreux...) et il convient donc de faire une sélection. En ce qui me concerne, il y a quelques incontournables : le pavillon doré, le pavillon d'argent, le sanctuaire Fushimi Inari et le temple Kiomizu. Kyoto est aussi la ville des geishas, dames de compagnie : cf Gion corner. Les visites peuvent très bien s'effectuer par le très bon réseau de bus (prendre un pass' à la journée et récupérer un plan du réseau). Le chauffeur de bus, avec une tenue impeccable, annonce lui-même les arrêts avec un micro. Ecolo : le moteur du bus stoppe lors des arrêts.
Indiquons que Kyoto est traversée par trois fleuves : Katsura, Kamo, Takano (qui se jette dans la Kamo, la Kamo se jettant, en aval de Kyoto, dans la Katsura).

(Et un petit rappel pour le contenu qui suit : les temples sont en rapport avec le bouddhisme alors que les sanctuaires sont en rapport au shintoïsme.)

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Ryokan à Kyoto

Si vous cherchez un ryokan bon rapport qualité/prix, je peux vous indiquer celui où j'ai séjourné.
Il s'agit du ryokan Ohto ( 鴨東旅館 ) dont un des avantages est qu'il dispose d'un site web en anglais (pratique pour se faire une idée et pour la réservation) : Ryokan Ohto. Un autre avantage est qu'il est situé près d'un arrêt de bus, et à 15 minutes à pied de la gare. Les (petites) chambres sont bien sûr dans le style japonais, c'est à dire qu'on dort à même le sol sur un tatami.


La tour de Kyoto

Située en face de la gare, la tour de Kyoto atteint les 131 m.

Tour de Kyoto

Château Nijo

Château Nijo

Le château, classé à l'Unesco, a été construit en 1603 pour être la résidence officielle du shogun Tokugawa Ieyasu. Il a été complété en 1624.


Il est composé de salles à plan rectangulaire connectées entre elles par de petits corridors joignant deux extrémités de chaque salle. Il est ainsi tout en enfilade suivant une diagonale (comme un zigzag). Il y a des portes coulissantes (shoji), écrans opaques (fusuma), tatamis, cloisons peintes, plafond à caissons, mais le plus frappant est le plancher. Celui-ci, appelé plancher rossignol, est construit de façon à résonner en imitant le son du rossignol lorsque l'on marche dessus. Cela était destiné à trahir un intrus.


Dans les jardins, on peut assister à une cérémonie du thé (succincte). Lors de la céremonie du thé (chado), on utilise de la poudre de thé que l'on bat jusqu'à ce qu'elle soit diluée dans l'eau chaude. On a alors du "matcha" (vert). On le boit avec des "wagashi" qui sont des sucreries. Humm, c'est bon tout ça ! On peut aussi aller voir les murs en forme d'éventail des fortifications. Cette forme rendait l'escalade des murs plus compliquée.

Palais impérial

Il est situé dans un grand parc. Ce doit être joli en avril avec les sakuras en fleur (cerisier ornemental du Japon)... Pour la visite du palais, il faut arriver au moins 1h avant pour faire une réservation (voire la veille selon l'influence sur le site). On attend mieux de la visite... dommage donc car sa visite (l'extérieur uniquement) n'est pas comparable au château Nijo. Il y a néanmoins un joli jardin de mousses.

Parc du palais impérial Palais impérial

Gion corner

Geisha croisée au temple Kiyomizu dera

Gion est un quartier de geishas (appelées geiko à Kyoto) qui sont des dames de compagnie spécialisées dans les arts traditionnels, et de maiko (apprenties geishas). Les gokagais (ou cinq hanamachis) de Kyoto sont les lieux de formation des maiko. Ils ont divers emblèmes que l'on peut parfois apercevoir sans savoir de quoi il s'agit (l'un d'eux correspond par exemple à trois cercles emmêlés).

Les geishas, aujourd'hui mondialement connues, sont apparues au XVIIème siècle et aussi surprenant que cela puisse paraître, au tout début, c'était des hommes... Elles donnent des spectacles de danse dans leurs quartier à Gion, Pontocho, Miyagawa ou Kamishichi au printemps et à l'automne Leur nombre est en décroissance et l'apparition d'onsen geisha, aux prestations moins centrées sur les arts..., risque de leur faire du tort. Mais attention à ne surtout pas confondre les geishas avec les oirans ("courtisanes") de la période d'Edo.

Les geishas sont reconnaissables par la poudre blanche qu'elles s'appliquent sur le visage et le cou sans recouvrir le haut de la nuque. Elles se maquillent les lèvres en rouge, parfois que la lèvre inférieure pour les maiko. Pour l'habillement, elles portent un kimono en soie noué dans le dos par une sorte de ceinture (obi). La forme du noeud donne une indication sur l'âge de la geisha, à condition de s'y connaître un peu bien sûr !

Au théâtre Gion corner (pas si facile à trouver), on peut assister à un spectacle de danse de geishas au printemps (en avril) ou tout au long de l'année à un aperçu de spectacles traditionnels japonais. Parmi ces spectacles, on assiste à de courtes représentations sur le chado (cérémonie du thé), le koto (harpe japonaise), le kado (art de décoration florale), le kyogen (spectacle comique traditionnel), le gagaku qui était la musique et danse de la cour, le bunraku qui est la manipulation de marionnette(s), et au kyomai qui la danse féminine de Kyoto réalisée par des maiko.

Kinkakuji : le pavillon doré

C'est aujourd'hui une réplique du pavillon original (du XIVème siècle) commandé par un shogun et détruit par un incendie criminel en 1950. Il est classé à l'Unesco.

Temple Kinkakuji (pavillon doré)

Ginkakuji : le pavillon d'argent

Contrairement au pavillon doré, le pavillon d'argent (construit un siècle plus tard) n'a jamais reçu sa décoration de plaques d'argent mais il en a malgré tout conservé le nom. Il figure sur la liste de l'Unesco. On ne le voit pas sur la photo mais un phénix (chinois) est placé au sommet. La propriété devint un jardin zen à la mort du shogun qui commandita la construction du pavillon.


A voir aussi le jardin sec, composé d'un volcan de gravier (Kogetsudai) représentant le Mont Fuji et d'une "mer d'argent" de gravier (Ginsanden), tous deux censés refléter la lune les soirs de pleine lune, et le jardin humide (avec mousse) très bien entretenu. On y voit aussi des camelia japonica ou "rose du Japon".


C'est dans ces jardins que se serait tenue la première cérémonie du thé.

Temple Ginkakuji (pavillon d'argent)

Temple Ryoanji

C'est un temple du bouddhisme zen de méditation silencieuse (qui provient du chan chinois) classé par l'Unesco. La posture assise de méditation est appelée zazen. On y retrouve un jardin sec et un jardin humide (mousse).


Dans le jardin sec, la "mer grise" représente les océans et leurs vagues (le ratissage). Les rochers représentent les continents et les îles. D'où que l'on se place on ne pourra apercevoir que 14 rochers et jamais la totalité des 15 rochers... Le jardin sec représente l'univers.

Le jardin humide est composé d'arbres et de mousse. Il symbolise la vie.

Jardin sec Jardin humide

Temple Toji

Le temple Toji, "temple de l'est", lui aussi sur la liste de l'Unesco, possède la plus haute pagode du Japon (55 m). C'est un temple du bouddhisme shingon. Le shingon fondé par Kukaï au VIIIème siècle s'apparente au "véhicule de diamant", mais en prônant que l'on peut devenir bouddha dans cette vie, avec ce corps. On y récite les mantras (mots ou phrases pouvant produire un effet bénéfique lorsque récitées plusieurs fois).
A l'intérieur des halls, statues intéressantes (mais photos interdites).

Pagode Statue représentant Kukaï

Temple Sanjusangendo

La plus longue structure en bois du monde

Ce temple est dédié à la la bodhisattva de la compassion Avalokitesvara ou Kannon en japonais. Avec ses 120 m de long ce serait la plus longue structure en bois du monde. Mais le plus impressionnant est l'intérieur où l'on retrouve 1001 statues en bois identiques (recouvertes de dorures) de Kannon. Il y a aussi des statues de divinités bouddhistes. Dommage, pas de photos...


Comme dans tous les temples, il y a des ventes d'omikuji (divination écrite que l'on tire au sort) et talismans (pour le traffic routier, pour le bonheur, pour la santé, pour guérir les mals de tête, pour la fertilité, et pour les affaires).

Temple Kiyomizu-dera et sanctuaire Jishu

C'est une visite à ne pas manquer tellement le temple Kiyomizu-dera, classé patrimoine mondial par l'Unesco, est original. Il n'y a d'ailleurs pas que le temple à voir, on peut aussi accéder à un sanctuaire shintô adjacent et un peu plus loin se balader dans les ruelles pavées Sannenzaka et Ninenzaka.


Temple Kiyomizu-dera

Kiyomizu-dera signifie "temple de l'eau limpide" en référance à un ruisseau (en fait il y en a même trois) qui coule en bas du temple et qui procurerait sagesse, santé et longévité à ceux qui boivent de son eau. Le temple est bâti sans clous sur pilotis d'une hauteur de 20 m. A l'époque d'Edo, il y avait la croyance que le sauteur rescapé verrait ses voeux se réaliser ce qui conduisit à des désastres. Il y a d'ailleurs un dicton japonais "sauter de la véranda de Kiyomizu-dera" qui signifie prendre une décision audacieuse et risquée et qui peut correspondre au dicton français "se jeter à l'eau". Il est dédié tout comme le sanctuaire shintô qui le jouxte à Daikokuten qui est la divinité bouddhiste des affaires et de la chance (business et fortune). C'est un mahakala du bouddhisme japonais (l'un des 7 dieux du bonheur). Il est représenté avec un visage doux, un maillet (vertu du travail) et un gros sac (sagesse et patience). Il marche sur deux sacs de riz. Enfin, il est aussi considéré comme kami (esprit dans le shintoïsme).

Portes gardées par des statues de lions Temple bouddhiste Kiyomizu-dera


Sanctuaire Jishu

Le sanctuaire Jishu est dédiée au kami Okuninushi no mikoto, encore appelé Daikokuten dans le syncrétisme shintô-bouddhisme. Il est représenté avec un lapin car alors qu'un lapin obtenait ce qu'il voulait en trompant les autres et fut forcé de raser son pelage, Daikokuten choisit de le guérir. Dans le shintoïsme, Okuninushi no mikoto est aussi le kami de l'amour.


Deux pierres "diseuses de bonne fortune amoureuse" sont placées en face du sanctuaire principal à plusieurs mètres de distance l'une de l'autre. Si une personne marche de l'une à l'autre les yeux bandés sans obstacle, elle verra son amour se réaliser.

Des attributs du kami sont disposés dans leurs mashas ("oratoires"). Le miroir est un attribut d'Amaterasu.


ruelles pavées Sannenzaka et Ninenzaka

Pour finir la visite, on peut emprunter ces ruelles bordées de magasins. On peut y acheter des jonainagashi (gâteau à la pâte de haricot blanc et fourrés aux haricots rouges). En route on passe devant une pagode, vestige d'un ancien temple, et devant un grand bouddha en hommage aux soldats de la seconde guerre mondiale.

Sanctuaire Yasaka-jinja

C'est un des nombreux sanctuaires shintô de la ville. En plus du sanctuaire principal, il plusieurs mashas (sorte d'oratoires) dédiés à un kami.

Sanctuaire principal Masha

Sur les lanternes en papier, chochins, de droite de la photo ci-dessous, on a le symbole du mitsu tomoe à trois magatamas qui est un symbole de fusion et d'équilibre. Les trois magatamas, de forme en virgule, représentent la terre, le ciel et l'homme dont les forces convergent vers le centre.

Hall aux lanternes Lanternes en papier huilé

Sanctuaire Fushimi Inari

Superbe ! C'est un sanctuaire shintoïste dédié à Inari, la kami des récoltes, particulièrement celle du riz, et par extension au saké, alcool à base de riz. Le renard (kitsune en japonais), prédateur des rongeurs qui se nourrissent des récoltes, est son gardien. infos sur le shintoïsme shintoïsme

Le shintoïsme ou en abrégé shintô, "esprit des dieux", rend un culte aux esprits appelés kamis. Il existerait 8 millions de kamis avec des kamis du bien et des kamis du mal. Il y a des kamis pour un peu tout, même les émotions... Parmi ces kamis, nous avons Amaterasu, la déesse du soleil souvent utilisée pour faire référence au divin par les empereurs japonais dont elle serait l'ancêtre. Inari est la kami des bonnes récoltes (Inari est à la fois kami mâle et kami femelle). Hachiman est le kami de la guerre et protecteur divin du Japon.


Le shintoïsme ne prône pas une morale mais se base sur :

- le rituel et les dévotions

- le culte des ancêtres

- la communion avec les forces de l'univers


Les lieux de culte sont des sanctuaires ou jinja dont l’entrée est marquée par un torii dont le nom signifie « perchoir aux oiseaux ». On y plaçait des coqs pour que leur chant accompagne le lever du soleil (déesse Amaterasu) à qui ils étaient ensuite sacrifiés.

Avant d'entrer dans le sanctuaire, les personnes font des ablutions à l’aide d’une louche (hishaku) en portant de l’eau à la bouche (sans la boire) et en se mouillant l’extrémité des doigts. La pureté morale et corporelle est une loi essentielle du shintô. D’ailleurs les personnes malades ou en deuil sont exclues de la visite du sanctuaire.

La couleur orange (parfois vermillon) que l'on retrouve dans les sanctuaires shintô servirait à faire fuir les démons et à préserver de la maladie...


Concernant le rituel devant le sanctuaire ou un masha (sorte d'oratoire) :

- Si corde, elle est tirée pour faire retentir une petite cloche (pour chasser les mauvais esprits).

- Un don est fait en jetant une pièce dans un grand tronc.

- Les mains sont jointes et deux o-jigi (inclinaison respectueuse) sont effectuées.

- Les personnes tapent ensuite deux fois dans leurs mains pour appeler le kami.

- Un voeu est fait (en y pensant un petit moment).

- Un dernier o-jigi est effectué pour prendre congé du kami.

- Le voeu est ensuite écrit sur une tablette votive en bois appelée ema («image de cheval», le cheval étant la monture des divinités) puis suspendu à un portique prévu à cet effet pour que le kami le lise.

- Ensuite, la personne peut acheter un talisman (il en existe pour différent type de voeu). Elle peut aussi acheter un omikuji : divination écrite sur papier que l’on tire au sort. S’il s’agit d’une mauvaise prédiction, la bande de papier est repliée et attachée à un pin ou portique près du sanctuaire pour conjurer le mauvais sort.


Le gohei, qui est une bande de papier (parfois de métal) pliée en zigzag et composée de deux parties symétriques appelées shides symbolise la présence du kami. On peut aussi trouver des shides accrochés avec des épis de riz à une corde en paille de riz tressée (corde sacrée ou shimenawa) qui est le plus souvent tendue sur un torii, entre deux arbres ou autour d’un arbre. Elle sert à délimiter une enceinte sacrée ou une aire de pureté, territoire du kami.


Le sanctuaire a été construit au VIIIème siècle par une famille coréenne. Depuis, plusieurs personnalités et hommes d'affaires offrent un torii à leur nom. Il y a ainsi aujourd'hui près de 30.000 toriis qui sont disposés pour former de grandes galeries s'enfonçant dans la montagne où se trouve un cimetière. Belle promenade qui peut occuper un "petit" moment. Les sentiers parcourent plus de 4 km. Les allées de toriis semblent interminables, c'est à la fois unique et impressionnant...

Dans les sanctuaires d'Inari, il y a deux renards : l'un est représenté avec une clef, celle du grenier à riz, et le second est représenté avec une boule de riz. Ils peuvent parfois avoir d'autres attributs. Les bavettes rouges sont placées par des fidèles en signe de remerciement.

Entrée du sanctuaire Tunnel de toriis

Autres

  • Le chemin des philosophes.

  • Le monastère bouddhique Daitoku-ji, et encore tellement de temples et sanctuaires dont plusieurs classés à l'Unesco ne sont pas listés sur cette page... Mais c'est clair, on ne peut pas tout voir dans un court espace de temps (ou même moyen, ce serait une "overdose"...) : il faut faire une sélection.

  • La statue de Izumo no Okuni, à l'origine du kabuki en 1603. Elle jouait aussi des rôles d'homme et pouvait effectuer des danses avec un style érotique. Le kabuki des début était lié au monde de la prostitution, c'est pourquoi assez vite le shogun Tokugawa Ieyasu l'interdit aux femmes. Dans les mangas japonais, un personnage est inspiré d'Izumo no Okuni. Plus d'infos sur le kabuki page Tokyo - musée.

  • Les rues commerçantes.

  • Et pourquoi ne pas tester un internet-café nippon ? cela serait bien sûr pareil dans une autre grande ville... mais il y en a un d'un nouveau concept à Kyoto : le "manga kissa". On paie soit selon la durée (attention, le ticket remis à l'entrée comporte un code barre scanné à la sortie pour déterminer le temps à facturer. Ce n'est donc pas forcément au temps passé sur l'ordinateur, et toute demi-heure entamée est dûe), soit selon un forfait. Mais l'originalité du concept est que l'on peut lire des mangas sur place : avec de nombreux titres !... Rm : les mangas se lisent à l'envers. On peut aussi y manger, s'y doucher (il y a une petite consigne pour laisser ses affaires de valeur sous l'ordinateur). Possibilité d'acheter chaussette et serviette sur place. On est également seul dans un espace cloisonné, ce qui permet en inclinant un peu le siège de faire la sieste... Bien sûr, c'est ouvert 24h/24h.
    Rm : Les otakus désignent les accros obsessionnels aux activités intérieurs comme mangas, animes, jeux vidéos...

  • Et au hasard des pérégrinations, on croise quelques particularités japonaises qui interpellent. Comme par exemple le maneki-neko, statue traditionnelle de chat (le chat du bonheur) avec au moins une patte levée qui sert à "inviter les personnes à entrer". Ils sont donc souvent présents dans les devantures des magasins pour inviter les passants à entrer... ou le tanuki, qui est le nom japonais du chien viverrin (sorte de raton-laveur d'Asie orientale, de la famille des viverridés dont font aussi partie la mangouste et la genette). Dans certains dialectes le tanuki désigne soit le chien viverrin soit le blaireau et il y a parfois confusion. Il est l'esprit de la forêt et peut prendre la forme qu'il souhaite grâce à des pouvoirs magiques. Il est représenté avec un chapeau de paille de riz, une gourde de saké, une grosse bedaine et parfois de grosses testicules (de moins en moins dans les sculptures. Il est un symbole de chance. Un dessiné animé japonais d'Isao Takahata (moins connu que Hayao Miyasaki à qui l'on doit "le voyage de Chihiro", "Princesse Mononoké"...), Pompoko, les met en scène. Il est sorti en 1994 au Japon et 2006 en France.
    Comme il porte chance, qu'il est populaire et qu'il porte une gourde de saké, il est souvent présent devant les nomiya, izakaya... (pour simplifier disons les débits de boissons) mais aussi les restaurants.

    Pompoko