Pologne

Elle était la résidence historique des rois de Pologne depuis le XIème siècle. On y visite la cathédrale et le château (appartements privés du Roi et/ou les chambres des Etats). A noter qu'il y a du monde aux caisses et qu'il est préférable d'arriver tôt...

Le château royal a été reconstruit en style Renaissance après un incendie au XVIème siècle. A l'intérieur (que je trouve un peu austère), on peut visiter les appartements royaux, les chambres des Etats mais aussi une collection orientale qui comprend des objets récupérés aux Turcs lors de la bataille de Vienne en 1683, et un petit musée d'armes médiévales : étonnant, il y a une armure Polonaise avec des plumes... Les photos sont interdites...

La cathédrale est dédiée à Saint-Stanislas, ancien évêque de Cracovie et Saint-Patron de la Pologne. Pour avoir excommunié le roi Bolesław II dit le Cruel, il est égorgé par ce même roi au pied de l'autel où il disait la messe... Son tombeau est présent dans le choeur. Il y a également les tombeaux de plusieurs rois de Pologne. Il y a eu trente-sept couronnement de rois et reines de Pologne dans la cathédrale.

Au pied des fortifications, près de la Vistule, il y a une statue du fameux dragon de la légende. Mais, mais oui... il crache du feu !!!

Construite du XIVème au XVIème sur l'emplacement d'une précédente église détruite lors des invasions tatars, cette superbe église gothique à trois nefs est l'un des symboles de la ville. Elle est aussi appelée Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Depuis 1666 l'une des flèches est surmontée d'une couronne dorée de 2,50 m de diamètre pour un poids de 350 kg. L'intérieur est superbe. A remarquer le grand ciborium en marbre et albâtre. Dans le choeur, par ailleurs orné de jolies décorations, le grand retable du maître-autel a été sculpté dans du bois de tilleul (11 x 13 m) par Veit Stoss. Il consacra 12 années à le sculpter. La partie principale représente la dormition et l'assomption de la vierge, avec tout en haut le couronnement de la Vierge. Le retable, l'un des plus remarquable de Pologne, est ouvert peu avant midi.

Chaque heure, un trompettiste sonne les cinq premières notes du "hejnał" de la grande tour vers les quatre points cardinaux. Le hejnał était l'air que sonnait un guetteur pour l'ouverture et la fermeture des portes de la villes et pour prévenir des incendies ou attaques. Selon la légende, ce guetteur fut tué par une flèche après la 5ème note lors de l'invasion des Tatars (Mongols) en 1241.

C'est la plus grande place médiévale d'Europe et le point de départ de calèches. Les nombreux pigeons y font la joie des enfants. Au niveau des monuments, on y retrouve notamment la basilique Notre-Dame (cf ci-dessus) mais pas seulement...

La halle aux draps (bâtiment sukiennice) est un marché couvert du XIVème siècle qui abrite aujourd'hui des magasins souvenirs. Elle est située en plein centre de la place. Au XVème siècle, à l'âge d'or de Cracovie, on y vendait des produits d'Orient comme la soie, les épices mais aussi le cuir... On y trouvait aussi des produits de la région : textiles, plomb et sel de la mine de Wieliczka.

Il y a également la tour du beffroi qui est tout ce qu'il reste de l'ancien hôtel de ville.

Si la ville fut détruite par les Tatars en 1241, le siège tenu en 1287 fut en revanche un échec. C'est cette victoire polonaise qui est célébrée tous les ans, à la fête Dieu, par le défilé du Lajkonik (personnage tatar, mi-homme et mi-cheval - se prononce "laïkonik") muni d'un sceptre porte-bonheur... En dehors de la fête, on peut en croiser sur la place du marché.

L'université de Cracovie était le centre culturel de l'Europe au XVème siècle. Elle tire son nom de la dynastie royale des Jagellon (rois polonais d'origine lituanienne).

Parmi ses élèves : Copernic et "plus récemment" le pape Jean-Paul II.

De l'université, c'est la collégiale Maius que l'on visite avec possibilité de voir les salles et appartements des professeurs.

La porte Florian et la barbacane qui la précède sont des vestiges des anciennes fortifications médiévales de la ville. Les barbacanes sont des bastions fortifiés qui avaient pour fonction de renforcer les défenses des portes d'une ville.

En 1410 la bataille de Grunwald a opposé le roi de Pologne et le grand duc de Lituanie aux chevaliers teutoniques installés au nord des deux pays. Les chevaliers teutoniques faisaient partie d'un ordre de moines soldats (allemands) créé pour les croisades en Terre Sainte. A la fin de celles-ci, au XIIIème siècle, ils se retirèrent au nord de la Pologne pour évangéliser et conquérir les barbares païens de cette région.

La victoire de la Pologne et de la Lituanie marquait l'arrêt et le recul des chevaliers Teutoniques dans le pays. Cf page Château de Malbork.

Il possède une jolie façade baroque du XIXème siècle (il a été inauguré en 1893) inspirée de l'Opéra Garnier de Paris. Des têtes sont sculptées en haut des façades latérales. Son nom est celui de Juliusz Słowacki, un écrivain et poète romantique polonais.

Ce n'est pas pour rien que Cracovie est surnommée "la Rome polonaise" : elle possède au moins une centaine d'églises dont en voici quelques-unes :

- L'église baroque Saint-Bernard de Sienne avec une façade originale, ornée de statues dans leurs niches.

- L'église baroque Saint-Pierre et Saint-Paul

- L'église romane Saint-André. Elle possède des domes baroques.

- L'église baroque Sainte-Anne.

• Les crèches polonaises de Noël sont célèbres. Elles sont réalisées en décembre par les enfants ou les adultes à partir de matériaux économiques (bois, papier de chocolats...).

• On peut trouver des façades avec sgraffites (motifs réalisés par grattage).

  

• Le quartier juif de Kazimierz (Casimir). C'est dans ce vieux quartier juif que le réalisateur Steven Spielberg tourna le film "la liste de Schindler". On peut y visiter plusieurs synagogues. Ci-dessous, la synagogue Isaac est reconvertie en mémorial de la seconde guerre mondiale.