Bourgogne
Beaune
Entourée de remparts, Beaune, qui est aussi un grand nom des vins de Bourgogne, possède de nombreuses maisons anciennes à pans de bois.
Ci-dessous, une échauguette des remparts.
Mais, c'est l'Hôtel-Dieu qu'il faut absolument visiter. Cet hospice de la fin du moyen-âge a été construit en 1443 et est richement décoré. Il était initialement destiné à accueillir les pauvres : c'était le "palais pour les pôvres".
L'une des scènes du célèbre film "la grande vadrouille" y a été tournée.
Ci-dessous, l'entrée.
La cour intérieure est appelée cour d'honneur et les toits sont recouverts de tuiles multicolores vernissées.
Sur l'un des côtés, on peut remarquer cette porte à accolade.
La grande salle des "pôvres" est magnifique.
De 50 m de long, elle accueillait les lits des malades. A côté des lits, la vaisselle d'étain est exposée sous verre. Contrairement aux autres hospices, la nourriture était servie dans des couverts en étain et non en bois.
Les poutres décorées sont superbes. A leurs extrémités, des figures de dragons ont été sculptées pour évoquer les monstres de l'enfer. Ci-dessous, zoom sur l'une des poutres.
Au-dessus de la porte d'entrée se trouve une sculpture en chêne d'un Christ aux liens.
En face de la grande salle se trouve la chapelle. La devise "Seulle" est inscrite sur les tapisseries et signifiait que Guigone de Salins était la seule femme qui comptait pour son mari Nicolas Rolin, l'initiateur de la construction de l'hospice.
D'autres salles accueillent la lingerie (ci-dessous avec mannequins de religieuses portant la cornette),
des peintures, des expositions, la cuisine (avec mannequins), la pharmacie et le polyptique du jugement dernier de Rogier van der Weyden.