Bourgogne

L'église a été édifiée au XIIIème siècle.

Sa façade est ornée de nombreuses gargouilles qui datent en réalité de 1881. Il suffit de lever les yeux au ciel pour avoir un effet saisissant !

Un jacquemart "couronne" la façade.

Une Vierge noire est présente dans l'une des chapelles. Elle est appelée Notre-Dame de Bon-Espoir et est associée à plusieurs évènements, notamment quand les Suisses ont abandonné le siège de la ville en 1513 et quand les Allemands se sont retirés sans combattre en 1944, suite à chaque fois à une neuvaine de prière faite à la Vierge.

Mais c'est la chouette, sculptée sur un pilier à l'extérieur de l'église qui est le symbole de l'église et même de la ville. Une légende raconte que de caresser la chouette de la main gauche permet la réalisation d'un voeu. Dans la symbolique chrétienne, la chouette est symbole de sagesse.

Pour la trouver, il faut suivre le fléchage qui passe à gauche de l'église, et c'est au numéro 9. La chouette est juste là !

Une autre grande église de Dijon est l'église Saint-Michel constuite au XVIème siècle, avec les deniers des fidèles, dans un mélange de style gothique et renaissance.

Huit bornes d'information sont disposées à l'intention des visiteurs. J'ai bien apprécié les boiseries des piliers de la croisée du transept.

Il y a aussi une chapelle qui contient les reliques de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité appelée ainsi pour la prière qu'elle composa à la Sainte Trinité.

Face à la place de la libération, le palais des ducs de Bourgogne abrite le musée des beaux-arts.

Il y a de nombreuses salles dans le musée : peintures (italiennes, hollandaises, bourguignonnes) dont le tableau de la Nativité de maître de Flémalle, retables, statues, objets d'art... il y a même une petite section d'art égyptien (où l'on y trouve oushbetis -statuettes disposées dans les tombes-, amulettes...). On peut aussi visiter les cuisines ducales.

Mais, il ne faut surtout pas manquer la salle des gardes où se trouvent deux tombeaux des ducs de Bourgogne.

Le premier est celui de Philippe le Hardi.

Les statuettes situées sous le gisant représentent des personnages en deuil appelés les pleurants.

Le second tombeau est celui de Jean sans peur et de sa femme Marguerite de Bavières. Ci-dessous, vue du côté de Marguerite de Bavière (le gisant de Jean sans peur est situé à sa droite).

Il est intéressant de flâner dans les ruelles médiévales qui ont conservé des maisons à pans de bois.

Ci-dessous, le début de l'une d'entre elles : la rue des forges.

Au détour, on peut aussi croiser des bâtiments aux toits de tuiles vernissées, typiques de la Bourgogne.